Témoignage de Yacine REDIFI

Feuille technique solaire avec la photo de Yacine Redifi

Yacine Redifi est Directeur de Technique Biogaz, la filiale biogaz du groupe Technique Solaire. Il a rejoint Technique Solaire en 2009, puis en 2014. Il témoigne aujourd’hui son parcours atypique au sein du groupe.

Comment as-tu rejoint l’entreprise pour la première fois ?

J’ai toujours été intéressé par les énergies renouvelables (EnR), j’ai réalisé mon premier stage dans le secteur du solaire en Guadeloupe, durant lequel j’ai travaillé sur la mise en place d’un tracker anticyclonique (dimensionnement de projets, modèle éco, commercial, …), pour lequel un brevet avait été déposé.
Je souhaitais donc poursuivre dans ce secteur pour mon stage de fin d’étude et j’ai postulé chez Technique Solaire par du bouche à oreille.
J’ai commencé en 2009, juste quelques mois après la création de l’entreprise. J’ai été le 1er stagiaire chez Technique Solaire et je suis devenu par la suite le premier salarié !
Au début nous étions une toute petite équipe, à tous travailler dans le meme bureau, puis les équipes se sont montées, petit à petit, jusqu’à avoir la taille que nous avons aujourd’hui.

Pourquoi as-tu décidé de travailler dans les énergies renouvelables (le solaire puis le biogaz) ?

J’ai une fibre écologique et environnementale et j’avais envie de travailler dans un domaine qui ait du sens. Par ailleurs, j’ai toujours cru aux EnR, j’ai eu très tôt la conviction que c’était l’énergie de demain.
A l’époque, parmi les énergies qui se développaient, le solaire m’enthousiasmait plus que l’éolien. J’avais aussi acquis une expertise dans ce domaine que je souhaitais développer.
Puis, je me suis intéressé aux EnR de manière générale. J’ai pris connaissance du biogaz, très peu développé en 2008 (marché immature).
Le biogaz m’a tout de suite passionné, je trouvais « magique » de pouvoir faire du biogaz avec des déchets.
Petite anecdote intéressante avec le recul, durant mon entretien de stage chez Technique Solaire, à la question : « Avez-vous l’esprit entrepreneurial ? », j’ai répondu « oui, un jour je monterai ma boîte dans le biogaz ».

Qu’est-ce qui t’as donné envie de revenir chez Technique Solaire ? Comment le projet Technique Biogaz est-il né ?

Après X années chez Technique Solaire, j’ai voulu voir autre chose, et d’autres activités. Je voulais de nouveaux challenges. J’ai d’ailleurs monté une boite dans la vente de pièces détachées à l’international qui n’a pas fonctionné.
J’étais toujours en relation avec les 3 dirigeants-fondateurs. A ce moment les planètes se sont alignées, ils m’ont dit qu’ils n’avaient pas oublié mon projet, celui mentionné durant mon entretien de stage, de lancer un projet entrepreneurial dans le biogaz.
Nous avons donc étudié le marché, les différents procédés, la filière, le positionnement, le business plan, la concurrence (c’est un secteur où il y a encore tout à construire). L’étude a été concluante et nous avons décidé de lancer le projet ensemble. C’est ainsi qu’est née Technique Biogaz en 2014.

En quoi consiste ton travail quotidien ?

Je dirige Technique Biogaz et je structure l’activité : développement, conception, financement, installation et exploitation des unités de méthanisation.
Je n’ai jamais une journée qui ressemble à l’autre, c’est ce qui est passionnant dans ce métier ! Je peux être en chemise et costume un jour et en vert de travail le lendemain !
Je touche à plein de domaines différents, je n’ai pas l’impression d’être dans une routine, et j’apprends tous les jours.
Ces derniers temps, des recrutements permettent à l’équipe de grossir et de se structurer.

Quels défis as-tu rencontrés dans ton travail ?

Les projets de méthanisation, leur fonctionnement (créer du gaz naturel à partir de déchets organiques) et leurs intérêts (retour à terre et réduction de l’utilisation de produits phytosanitaires grâce au digestat, retombées économiques locales) sont très peu connus du grand public. Il y a alors beaucoup de « mauvaises » idées reçues qui se développent dans l’inconscient collectif autour de cette activité ; et l’ « acceptabilité » locale peut être un vrai challenge.
Aussi, le plus gros défi dans ce secteur, c’est de faire adhérer les populations locales au projet.
Les autres défis rencontrés sont principalement des défis techniques. La filière se structure, il y a tout à inventer et à tester, à dimensionner, … Il faut trouver de nouvelles solutions, de nouveaux outils, de nouveaux équipements, … Rien n’est figé, c’est passionnant !

Qu’aimes-tu faire pendant tes loisirs ?

Comme tout le monde, j’aime passer du temps avec ma famille et mes amis.
Je fais de la boxe, une fois par semaine. Cela me permet de relâcher la pression. Puis, je pratique dès que j’en ai la possibilité, la randonnée.
J’aime aussi les sensations fortes, j’ai un projet qui me trotte dans la tête, j’envisage de passer ma licence de parachutisme. Mon expérience en tandem m’a donnée très envie de passer à l’étape supérieure !

Témoignage d’Audrey Bourlon, Directrice Juridique Le Groupe Technique Solaire franchit le cap des 200 collaborateurs ! 
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